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Allergie au moustique


Derattack - 06/02/2022 - 0 comments

Allergie au moustique

Allergie au moustique : les signes qui ne trompent pasLes signes d'une allergie aux piqûres de moustiques

Une zone rouge, chaude, gonflée, vous venez certainement de vous faire piquer par un moustique.
Allergie ou pas ? Le Dr Marc Perrussel, dermatologue, liste les signes caractéristiques répond à Johanna Amsellem

Tous (plus ou moins) allergiques aux piqûres

Mauvaise nouvelle : nous sommes tous allergiques (plus ou moins) aux piqûres de moustiques. En clair, dès que vous ressentez des démangeaisons, une sensation de chaleur… il s’agit déjà d’une réponse allergique.

“Personne ne supporte vraiment les piqûres de ces insectes. En effet quand le moustique pique, il aspire le sang et libère de l’histamine qui sert d’anticoagulant sur le point de piqûre” décrit le Dr Marc Perrussel, dermatologue et membre du Syndicat national des dermatologues.

L’effet de l’histamine se fait rapidement ressentir et les premières manifestations apparaissent au bout de 30 secondes. Bonne nouvelle toutefois, généralement les signes se dissipent après une dizaine de minutes.

Une rougeur et des démangeaisons

Les piqûres de moustiques entraînent une irrépressible envie de se gratter.

Pourquoi ça gratte ? “Les démangeaisons surviennent rapidement et le prurit reste très localisé au point de piqûre” explique le dermatologue. Une sensation urticante semble à la piqûre d’ortie.

Chez certaines personnes, la zone peut même atteindre plusieurs millimètres de haut. La réaction cesse spontanément, sans nécessiter d’intervention médicale après quelques minutes. A cette rougeur localisée s’associe généralement une sensation de chaleur. Ces signes sont la manifestation d’une réaction inflammatoire locale.

Une piqûre qui gonfle, une sensation de malaise : attention !

Selon la susceptibilité de chacun, un gonflement apparaît rapidement là où s’est produite la piqûre. Chez certaines personnes, elle peut atteindre le diamètre d’une pièce d’un euro. Dans de très rares cas, la piqûre peut également causer un choc anaphylactique. Le choc anaphylactique est une réaction allergique extrêmement violente à un allergène. La réaction allergique peut provoquer une insuffisance circulatoire, une chute de la tension artérielle, une accélération du rythme cardiaque, des troubles respiratoires et digestifs mettant en danger les organes vitaux.

Il est important de rester vigilant à l’évolution de la piqûre. Chez certaines personnes, la réaction peut être encore plus marquée avec de l’urticaire, un mal de tête et même un malaise. Dans cette situation, il est recommandé de consulter rapidement son médecin traitant. Les réactions allergiques très importantes restent rares. Après avoir désinfectée la plaie, une crème antihistaminique peut être appliquée sur la piqûre.

 

Ne pas gratter pour éviter la surinfection

Le risque avec les moustiques ce n’est pas tant la piqûre que les conséquences qui peuvent en découler. A force de se gratter, la surinfection est probable. En effet, la plaie constitue une porte d’entrée pour certaines bactéries comme le streptocoque.

“Quand la plaie s’infecte, il appartient donc au médecin de traiter l’infection” indique le Dr Perrussel. Et comme plus une personne se gratte et plus la sensation de démangeaison est importante, mieux vaut résister à la tentation.

En plus de la surinfection, il faut également faire attention à ne pas contracter une maladie véhiculée par le moustique. Paludisme, virus Zika, dengue, les possibilités sont nombreuses.

Premier réflexe à avoir : désinfecter la zone piquée pour limiter le risque.

Opter pour une protection maximale contre les moustiquesAlors, pour limiter le risque, le mieux reste encore de ne pas se faire piquer. C’est parfois plus facile à dire qu’à faire.”Pour éloigner les moustiques, optez pour une protection maximale. Videz les pots avec de l’eau stagnante et utilisez des répulsifs” conseille le dermatologue.

Citronnelle, géranium ou eucalyptus peuvent aussi être des alliés intéressants.

 

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par Johanna Amselem paru  le 11/07/2018

Cet article est validé par Dr Marc Perrussel – Dermatologue, vénérologue & Certifié par les experts médicaux pour Medisite